Sur le chemin de la pierre, de l'arbre et de l'eau...

 

 

Je suis venu un jour à ta rencontre, attiré par ton mystérieux souvenir. J’ai tatonné…cherchant l’entrée de ton labyrinthe boisé… Essayant un chemin ; puis un autre, jusqu’à ce que tu me guides à la tombée du jour vers ce que je croyais être l’Entrée.

J’ai croisé un promeneur qui m’a dit: «Ca n’est pas la peine d’y aller, il n’y a rien à voir…». Je le remerciais poliment et continuais mon chemin tandis que le jour s'achevait.

Je commençais l'ascension dans le silence paisible du jour déclinant. Elle fût un peu longue et rude. Puis j'entamais la descente vers le Val par un petit chemin abrupt et escarpé.

Arrivé en bas du sentier rocheux, je me trouvais face à un étang calme, devant le Miroir aux Fées. J'étais face au miroir des apparences.

Dans la nuit, je m’agenouillais au bord de la surface aux reflets d’argent, dialoguant en silence avec la lune bienveillante, l’interrogeant sur ce visage qui me regardait et que je ne connaissais pas. Elle ne me répondit pas, me laissant seul avec mon questionnement. Puis vinrent des fées, joyeuses, gambadant autour de moi. Elles se mirent en cercle, éprouvant ma sincérité et ma détermination en m’incitant à rebrousser chemin. Je leur souris. Puis, c'est d’un pas sûr que je m’engageais dans le Val sans Retour.

J’avançais dans le silence et l’obscurité, cherchant mon chemin avec mon bâton et ma lanterne. Je perçus le murmure d’un ruisseau invisible où viennent boire les fées. Je cheminais difficilement, prenant parfois le ruisseau pour le chemin et le chemin pour le ruisseau, alors que j’avais les pieds secs. Je ne sais combien de temps je marchais dans l'obscurité. Je ne savais plus où j'étais. Je regardais en arrière, du moins vers ce que je croyais être "l'arrière", car il ne se distinguait pas de ce que j'avais devant moi. Il ne me restait plus qu'à continuer d'avancer...vers quoi? je ne le savais pas...

C’est alors que Viviane vint me prendre par la main. Elle guida l’humble chercheur par delà le voile de brume; Elle seule connaît la sortie du Val... Elle m'invitat à passer la nuit chez elle. Nous discutâmes longuement; puis je m'endormis paisiblement dans le cercle magique.

C'est au petit matin que j'arrivais sur ce rocher aux couleurs d'aube et d'émeraude, s'harmonisant aux somptueuses couleurs de la voute céleste. Rocher gardien de la mémoire, qui nous rappelle que nous sommes le trait d'union entre la Terre et le Ciel. Rocher dominant la lande environnante qui, en crevant la surface du sol, annonce les richesses enfouies, à jamais dissimulées aux yeux aveugles. Puis j'aperçus en contrebas le Miroir aux Fées. La lune était maintenant retournée dans son royaume.

C'est alors que les premiers rayons du soleil jaillirent à l'Est. La vie retint son souffle un instant. Puis le vent porta à mes oreilles des petits rires joyeux : c'était les fées qui me saluaient amicalement. L'écho de ces rires ne me quittera plus jamais...

Le deuxième jour, je m'engageais sous tes frondaisons. De nouveaux, plusieurs chemins se proposaient à moi. Connaissant le but, un chemin sembla s'imposer naturellement. Je découvris tes multiples aspects qui forment un tout harmonieux.

Puis j'arrivai à un endroit où de grosses pierres avaient été plantées en terre et formaient un rectangle. Sur un des cotés, un gros rocher noir. Sur le coté opposé, un rocher blanc lui faisait face.

C'est alors que je vis deux archéologues fort affairés. Lorsque je me renseignais auprès d'eux sur la signification de ces deux rochers face-à-face aux couleurs complémentaires, ils me répondirent avec assurance que ce n'était que pure coïncidence; puis ils dissertèrent pendant un long moment sur les "procédés mécaniques d'extraction des matériaux chez les peuplades primitives". Ils me dirent ensuite qu'ils avaient trouvé des traces de feu au centre du rectangle. Je leur demandais alors à quoi pouvait servir ce feu. Ils me regardèrent interloqués: "Mais enfin! Que voulez-vous que l'on fasse avec du feu? A part chauffer de la nourriture ou bien fondre les métaux?". Je les remerciais courtoisement de leur éclairage, puis repris mon chemin...

Le troisième jour, je me remis en marche, confiant, sur un nouveau chemin, savourant le merveilleux spectacle du jour se levant sur la campagne. Les perles de rosées étaient transformées en cristal par les premiers rayons du soleil; les buissons de genêts à la jaune parure étaient autant d'explosion de joie au renouveau de la Nature. Puis j'aperçus des lutins qui m'accompagnaient sur mon chemin, jouant à cache-cache derrière les chênes vénérables qui formaient les haies bordant mon sentier. Je m'amusais de leurs rires et de leurs facéties. Je ne comprendrais que plus tard qu'ils se moquaient de mes certitudes "indestructibles".

Je cheminais lentement, accompagné par la douce chaleur du soleil et bercé par le chant des oiseaux. Puis, petit-à-petit, le décor changea. De grands pins noirs aux troncs tortueux se faisaient plus présents, plus oppressants. Les oiseaux eux-mêmes chantaient moins forts. Je me sentais entouré d'invisibles présences. Un peu à la manière du jeu d'enfant "1-2-3 soleil". Mais ici, c'est tous les arbres qui semblaient de figer lorsque je me retournais. Mon assurance fit lentement place au doute; puis à l'inquiétude. Faisant appel à toute ma rationalité, je me remis en marche. Je fus alors arrété par un mur invisible. Un gardien d'apparence irréelle m'interpella; Il me renvoya à moi-même: "Regarde-toi petit homme! Toi qui te crois l'égal des dieux... Es-tu digne d'entrer ici?". Je compris humblement que je n'irais pas plus loin cette fois-ci.

En rebroussant chemin, je me remémorais mon insouciance du matin. Je ne me doutais pas que je me trouverais face à moi-même, face à mes peurs et à mes projections. En cherchant ce qu'on ne trouve pas, on trouve ce qu'on ne cherche pas. Mais n'est-ce pas ce que l'on trouve qui nous montre ce que l'on cherche?

Ressentant le besoin de me purifier, je me mis en quête de la source enchantée. De nouveau, plusieurs chemins étaient possibles; mais cette fois-ci, je sus lequel était le bon. Lorsque j'arrivais à la Fontaine, Viviane m'y attendait, assise sur le perron. Je lui souris, puis je m'agenouillais au bord de la Fontaine. Celle-ci se mit alors à chanter, accompagnée d'une myriade de bulles. Viviane s'approcha de moi et me purifia avec l'eau de la Fontaine. Puis elle me murmura une phrase à l'oreille...

Je m'attardais un long moment; un moment d'éternité. Puis, sentant que l'heure était venue, je fis mes adieux à Viviane et nous partîmes chacun de notre coté. Je redescendis le chemin le coeur léger et plein d'espoir. Au sortir de la forêt, une dame m'interpella: "Vous l'avez trouvé la Fontaine? Moi ça fait des années que je viens et je n'arrive pas à la trouver!". Je lui répondis amicalement: "Elle est juste au bout du Chemin..."

Aujourd'hui, je suis revenu dans le monde; je suis revenu dans la vie que l'on dit normale. Mais désormais, quoi que je fasse et où que j'aille, tu seras toujours avec moi... tu seras toujours en moi... Brocéliande.

 

 

"...jusqu’à ce que tu me guides à la tombée du jour vers ce que je croyais être l’Entrée "

 

 

 

"...Puis j'entamais la descente vers le Val

par un petit chemin abrupt et escarpé "

 

 

 

"...Je me trouvais face

au miroir des apparences "

 

 

 

"...Je perçus le murmure d’un ruisseau invisible où viennent boire les fées "

 

 

 

" C’est alors que Viviane vint me prendre par la main..."

 

 

 

" Elle m'invitât à passer la nuit chez elle..."

 

 

 

" C'est au petit matin que j'arrivais sur ce rocher aux couleurs d'aube et d'émeraude..."

 

 

 

" La lune était maintenant retournée dans son royaume..."

 

 

 

" L'écho de ces rires ne me quittera plus jamais..."

 

 

 

"...un chemin sembla s'imposer naturellement "

 

 

 

" Puis j'arrivai à un endroit où de grosses pierres avaient été plantées en terre et formaient un rectangle "

 

 

 

"...savourant le merveilleux spectacle du

jour se levant sur la campagne "

 

 

 

 

 

 

" Puis, petit-à-petit, le décor changea..."

 

 

 

"Regarde-toi petit homme! Toi qui te crois l'égal des dieux...

Es-tu digne d'entrer ici?"

 

 

 

" De nouveau, plusieurs chemins étaient possibles; mais cette fois-ci, je sus lequel était le bon... "

 

 

 

" Lorsque j'arrivais à la Fontaine, Viviane m'y attendait, assise sur le perron... "

 

 

 

" ...puis je m'agenouillais au bord de la Fontaine. Celle-ci se mit alors à chanter, accompagnée d'une myriade de bulles... "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" ...je fis mes adieux à Viviane et nous partimes chacun de notre coté... "

 

 

 

" Je redescendis le chemin le coeur léger et plein d'espoir... "

 

 

 

"...tu seras toujours en moi,
 
  ... Brocéliande "

 

 

J'écrivis ce texte à la suite de ma première rencontre avec Brocéliande. Mais, comme dirait Aznavour, je vous parle "d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître". Brocéliande en ce temps là n'était pas sur les cartes. Il fallait se confectionner soi-même ses parcours car aucun paneau n'indiquait les sites. Il était facile de se perdre dans le labyrinthe de petites routes et on pouvait très bien passer à côté des lieux recherchés sans s'en apercevoir; à l'image de cette personne me demandant si j'avais trouvé le Tombeau de Merlin qu'elle cherchait depuis cinq ans, alors qu'il n'est qu'à une centaine de mètres de la route. Les chemins étaient peu fréquentés et lorsqu'il nous arrivait de croiser quelqu'un, nous échangions un regard complice car nous avions compris que nous étions mûs par la même quête.

Aujourd'hui, Brocéliande est indiquée depuis la "4 voies" venant de Rennes. Tous les sites sont indiqués, balisés, afin que le bon touriste ne se perde pas, afin qu'il reste sur le "bon" chemin, celui que d'autres auront pensé pour lui. Les cars de touristes se succèdent et des hordes de gens pressés parcourent Brocéliande au pas de course au cours d'une "journée découverte"! De l'église de Tréhorenteuc (c'est pratique, il y a un grand parking pour les bus...) jusqu'au "clou" du spectacle: l'arbre d'or. On peut également y croiser les hurluberlus qui vont au syndicat d'initative demander à quelle heure on peut voir des lutins, ou bien où est-ce qu'on peut rencontrer Merlin !! Sans parler de ces non moins farfelues midinettes qui se promènent avec un filet à papillon sous le bras en espérant attrapper une fée !!! Ici non plus, on ne peut pas échapper à la bêtise généralisée que nous avons érigée en système de valeur triomphant...

Face à ces nouveaux venus, Brocéliande s'est effacée. Elle s'est retirée silencieusement dans la profondeur de la forêt. Elle est devenue moins accessible, moins voyante. Moins voyante mais toujours présente; toujours prête à accueillir celui ou celle qui, d'un coeur sincère, cherche à soulever le voile de son mystère. Il y a deux Brocéliande, à chacun de trouver la bonne Entrée. Mais ça n'est pas celle que proposent les inévitables "marchands du Temple" qui sont venus "surfer sur la vague" de ceux qui cherchent, de ceux qui ne savent pas qu'ils cherchent et de ceux qui cherchent sans savoir....

Mais il y a aussi ceux qui savent. Sachez rester à l'écoute...

Mais si votre quête est authentique, quand vous aurez parcouru les chemins encore et encore, seul et dans le silence, dans la nuit comme aux aurores, que vous vous serez perdu et retrouvé, que vous aurez écouté le vent dans les branches et le murmure des ruisseaux, alors seulement à ce moment là, vous trouverez la Porte. Et lorsque vous aurez trouvé la Porte, alors Brocéliande se révèlera à vous et vous dira.....

mais chut..., vous le saurez le moment venu...

Bon voyage...

 

Le disciple: " Ca y est! J'ai traversé Brocéliande en tout sens !"

Le Druide : "Est-ce que Brocéliande t'a traversée?" Le

 

 

Dernières nouvelles: Les Fées ont désertées la Fontaine de Barenton

Je me suis rendu récement à la Fontaine de Barenton et j'ai pu y constater les derniers "aménagements"... Désormais, il est proposé, voire imposé, au visiteur une "boucle" avec un chemin pour arriver à la fontaine, et un autre pour en repartir. Autrefois, il n'y avait qu'un chemin pour partir à la découverte de la source, un Chemin unique menant à la Source unique, comme cela fut de tout temps. C'était un chemin paisible et accessible, un chemin qui nous menait délicatement à la fontaine, qui nous la faisait préssentir, puis qui nous la dévoilait au milieu de son écrin de poésie. Aujourd'hui, ce chemin empreint de sérénité est devenu le chemin du "retour"; il a été remplacé par un parcours du combattant à déconseiller aux "mamies du dimanche" avec leur chausssures à talon. Ce chemin chaotique qui semble n'en pas finir, nous fait finalement accéder à la fontaine par une passerelle métallique au charme indéniable! Puis, une fois arrivé à la fontaine presque comme par effraction, vous découvrirez qu'elle a été entourée par des petits poteaux supportant un fil métallique, un fil qui ne laisse guère qu'un mètre autour de la fontaine. Autant de pieux fichés en terre comme pour exorciser le lieu. Mais l'exorciser de quoi? Des amours débutantes qui viennent s'y preter serment? de quelques solitaires venant méditer? Ou bien des druides qui viennent y faire des rituels?

Des indications régulières nous informent que c'est pour "préserver la faune et la flore". Préserver de quoi? de qui? La forêt de Brocéliande est-elle à ce point en péril? Y voit-on des hordes de touristes? Barenton ça n'est tout de même pas la Tour Eiffel!! Il y a maintenant de nombreuses années que les gens viennent à la Fontaine et je n'ai pas eu connaissance de dégradations. Ceux qui y viennent le font en général avec une attitude très respectueuse, que ce soient de simples touristes, des jeunes couples d'amoureux ou bien des druides. Et qui nous préservera des réglementeurs de tout poil qui veulent tout contrôler, organiser, planifier, faire marcher le bon peuple dans des sentiers bien définis et balisés? Qui nous preservera des "directeurs de pensée" qui veulent encadrer l'imaginaire, alors que l'imaginaire est, précisément, quelque chose qu'on ne peut encadrer, qui cours libre sur la lande ou dans la nuit étoilée? Pour ce qui est de l'imaginaire formaté, artificiel et commercial, TF1 et Disneyland s'en occupent très bien, inutile d'en rajouter. Et puis se demande-t-on si ceux qui ont abattu des hectares d'arbres à une centaine de mètres de la fontaine présèrvent la faune et la flore? Et ceux qui pratiquent la monoculture à tout va?

Ou bien ne serait-ce pas plutôt pour préserver les gens de la forêt ? Car la forêt est dangeureuse, elle nous invite à sortir des sentiers battus, des chemins "fildeférisés"; elle nous incite à partir à la découvert de ses secrets, à pénetrer ses denses frondaisons pour y chercher le tréfond de notre âme, de notre être authentique libre et sauvage. Dangeureuse car elle pourrait nous inciter à rever, et c'est dangereux de rêver, c'est comme ça qu'arrivent les accidents... La forêt nous invite à envisager des chemins inconnus, à découvrir des secrets préservés, toute chose qu'on ne peut "encadrer" et qui sont une abomination pour les formateurs de la pensée unique qui s'évertuent à faire de nous des "cerveaux disponibles". Mais les choses vont-elles rester en l'état? Fil de fer aujourd'hui, mais demain peut-être un site entouré d'un grillage, à 2 euros l'entrée pour pouvoir accéder à ce haut-lieu de l'imaginaire? Après Carnac et Barenton, les derniers lieux un tant soi peu encore libres vont-ils se retrouver enfermés? grillagés? Va-t-on interdire l'accès à la forêt comme en Sologne? Car la nature est belle en Sologne, il fallait la préserver; alors pour la protéger on a mis des grillages, des grillages, des grillages... C'est, à ma connaissance, la seule région de France où l'on peut rouler des kilomètres à travers une forêt... entre deux grillages ! Et aucun chemin ni de bas-côté pour pouvoir s'arreter; on est condamné à rouler!

A ceux qui souhaitent se rendre à la Fontaine de Barenton pour la première fois et qui ne la connaîtront jamais sans son fil de fer, qu'ils ne soient pas surpris de ne plus y rencontrer les fées, de ne plus y trouver le charme et la magie qui ont imprégné tant de chercheurs. Les fées ont deserté ce lieu qui était preservé depuis des siècles, et qu'un obscur "décideur" tout imbu de son pouvoir a transformé en simple "curiosité touristique", et ce pour les siècles à venir, car désormais la Fontaine est définitivement indiscociable de son "fil à la patte".

Je suis retourné avec ma bien-aimée auprès de la Fontaine qui nous avait accueilli pour la première fois il y a maintenant quatorze ans. Nous y sommes venus afin que la Déesse bénisse nos anneaux en prévision de notre mariage druidique qui aura lieu dans le temps de Beltaine. Pourtant, ce fut notre dernière visite à la Fontaine, car après notre rituel nous avons décidés que nous n'y viendrons plus. Il nous faut maintenant reprendre les anciens chemin de Brocéliande, solliciter l'aide des fées pour nous guider vers une autre Fontaine, une source définitivement inaccessible à tous ceux qui ont pour seule ambition de régner sur les esprits, de planifier et faire marcher au pas, invisible à ceux qui ont tué en eux l'imaginaire et l'Enfant Divin. Près de cette Source, nous y retrouverons nos frères et nos soeurs Druides, près de cette source, assemblés dans le cercle sacré, le chant des étoiles uni au chant liquide fera vibrer nos coeurs.

J'invite les esprits libres et les coeurs sincères à chercher cette Source et à se joindre à nous.

 

 

 

 

Mais je reste confiant dans l'avenir, car lorsque notre société se sera auto-dévorée comme on engloutit un big mac, alors les poteaux de l'enceinte finiront dévorés par les vers et le fil de fer aura disparu sous la fougère. Alors les fées reviendront à Barenton, Viviane et Merlin s'assoieront à nouveau sur le perron, main dans la main, et le Chevalier Noir surgira pour défier l'importun.