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Aujourd'hui,
alors que la majorité d'entre nous vit dans les villes, il y a un retour vers
une forme de spiritualité tournée vers la nature. Cela amène
de plus en plus de nos contemporains à s'intéresser à des voies
liées au paganisme et notamment, au Druidisme. Les Druides d'aujourd'hui,
hommes et femmes, cherchent à travers leurs pratiques liées à la Nature à réharmoniser
l'être humain, à renouer le lien subtil entre
le Ciel et la Terre en honorant les Dieux et les Déesses du panthéon celtique. Il y a également une réhabilitation des Divinités
féminines dans leur spiritualité, ce qui rend au Féminin, et par extension à la femme, la place qui
lui revient de droit. Mais tout d'abord, qu'est-ce que le Druidisme contemporain?
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Les vieilles histoires et les vieux poèmes, l'ancienne sagesse orale, font partie des fils qui s'entremêlent pour former le chemin spirituel que l'on nomme Druidisme. Autant le Druidisme est ancien, autant il est vivant aujourd'hui. A l'instar d'un vieil arbre qui, un matin de printemps, respire la vie et la fraîcheur, allongeant ses nouvelles feuilles et pousses tendres et vertes, le Druidisme bien qu'enraciné dans un passé lointain, est, lui aussi, vigoureux et en pleine croissance. Nous pouvons explorer son histoire très ancienne, mais pour l'apprécier vraiment, nous devons comprendre qu'il est pleinement vivant, évolutif et constamment changeant. Il ressemble plus à un arbre géant, à une rivière qui coule, qu'à un objet exposé dans un musée. Prendre toute sa mesure, c'est plonger en lui, grimper dans ses branches et écouter le vent murmurer entre ses feuilles.
Pour comprendre comment une spiritualité aussi ancienne peut revêtir une quelconque valeur dans le monde moderne, il nous suffit de nous pencher sur l’association qui a été faite entre les Druides et le Chêne. En effet, les Druides du passé ont souvent été qualifiés d’hommes du Chêne. Par ailleurs, ils étaient considérés comme des Sages. Le Druide est donc le « sage de l'arbre » ou « celui doté de la sagesse du chêne », mais si on veut être plus précis d'un point de vue étymologique, la définition que l'on peut donner au mot « Druide » est « Celui qui sait fidèlement ». L'écoute de la Nature, mais aussi l'étude des mythes celtiques, des anciennes légendes et des découvertes archéologiques inspirent le Druide d'aujourd'hui dans sa quête de la Sagesse. D’autre part, le Chêne et la forêt sont synonymes de vie Sauvage. Le Druide combine donc ces deux qualités que sont la Sagesse et la Liberté sauvage. Il nous indique qu'il nous faut réunir en nous-mêmes les qualités de Sauvage et de Sagesse. Mais qu’appelons-nous « sauvage » ? Le « sauvage » est, en nous, cette part d'authenticité qui cherche à vivre au plus près de la nature, qui est unie à la terre, aux saisons et aux étoiles. C'est cette part de nous qui aspire à marcher pieds nus dans l'herbe, à nager dans une rivière, à s'allonger sous le soleil, ressentant sous son corps la Terre profonde, la fraîcheur du vent sur la peau. C'est aussi cette part de perception sensible et de compréhension qui est inhérente en nous, et non apprise ou acquise d’après un parcours scolaire, C’est un héritage de sagesse intuitive et instinctive que nous recevons à la naissance.
Tout cela représente notre « Etre Sauvage », cette part qui fut si longtemps reniée par une culture prise de terreur devant l'instinct et le sentiment. Le refus de cet Etre Sauvage engendre en nous aliénation et apathie, stress, dépression, et violence. Mais quand nous l'acceptons dans notre vie, il se mue en une source de créativité et de guérison. Le Druidisme encourage cet Etre Sauvage à se révéler au grand jour. En réalisant une cérémonie sous une pleine lune en forêt, au lever du jour dans un antique cercle de pierres ou sous une pluie battante, cela permet au pouvoir de notre part sauvage de se répandre dans nos coeurs et dans nos corps. Lentement, des siècles de répression et de conditionnement commencent alors à s'effacer. Nous avons besoin de retrouver notre part de Sauvage dans notre spiritualité et aussi dans notre monde. Ceci peut être une des préoccupations de notre époque afin de compenser la prédominance de l'institutionnalisation, de l'urbanisation, et de la commercialisation dans nos vies et dans le monde. Alors que la « civilisation » menace aujourd’hui d'engloutir et de détruire tout ce qui est Sauvage avant de s'engloutir elle-même, il nous faut encourager notre nature Sauvage en nous-mêmes et dans le monde qui nous entoure.
Le Druide est donc à la fois Sage et Sauvage, à l'unisson avec les puissances de la nature, mais aussi avec l'archétype du sage, du philosophe savant scrutant les étoiles et les Lois de la nature. Il s'efforce également de sonder les mystères de la Vie et de la Mort.
Sauvage et Sage, Naturel et Civilisé, « Primitif » et « Sophistiqué », le Druide cherche à réunir ces qualités en apparence antagonistes: il est voyant auprès du feu, communiant avec les arbres, en relation avec le monde des animaux et des végétaux... il peut être aussi astronome, conseiller, philosophe, questeur et enseignant... chacun d'eux aura son propre domaine d'expression, mais toujours coloré par sa spiritualité.
Le Druidisme est donc une voie qui favorise la libre pensée, l'autonomie et la responsabilité. C'est une voie qui encourage à la compréhension des lois naturelles et des mystères de la vie. Il enseigne la responsabilité de nos actions comme étant le résultat de nos actes.
Sur le plan religieux, le Druide croit que l'esprit des Dieux existe dans toutes les choses. La plupart croient aussi que les Dieux sont les multiples facettes d’une Divinité unique. Cela signifie que les Druides considèrent toutes les formes de vie et la Terre elle-même comme étant un des nombreux aspects du Divin, la nature étant vue elle-même comme une création divine. Nous essayons d'honorer et de célébrer la vie dans toutes ses manifestations visibles et invisibles. Nous travaillons aussi avec les quatre Eléments que sont la Terre, l'Air, le Feu et l'Eau comme étant la combinaison se retrouvant dans toute la Nature. De ces éléments nous obtenons la compréhension de l'Essence de la Nature et comprenons qu'ils sont aussi l'Essence de notre propre vie.
Mais alors qu’est-ce que le Druidisme.......une religion ? Une Philosophie ? Un Mode de vie ? En fait, avec la pratique, nous pouvons découvrir que c'est un peu tout ça à la fois.
Le Druidisme a pour but de relier notre être intérieur à la dimension sacrée de la vie, à une Transcendance. Il a également pour but de relier entre eux ceux qui ont choisi de cheminer sur cette Voie. On peut donc dire que le Druidisme correspond à l’étymologie du mot religion qui est de relier. Le Druidisme puise son inspiration dans le grand livre de la Nature. Il n’a donc pas de « bible » ou de corps de doctrine écrit qui s’imposerait à tout le monde. C’est pourquoi Le Druidisme se décline sous plusieurs formes à travers différents Collèges et Clairières qui ont leur fonctionnement propre. Cependant, tous se retrouvent autour de valeurs communes à la fois individuelles et collectives : l’importance de la Quête et de la pratique individuelle, la transmission orale ainsi que la dimension initiatique au sein des Clairières et Collèges. On peut également considérer que le Druidisme est une religion car nous vénérons les Dieux de l’ancienne civilisation celtique. Les pratiques individuelles ont pour but de retisser un lien personnel avec les Dieux et Déesses de Celtie ; les cérémonies quant à elles, si elles ont le même but, ont aussi pour objectif de relier les participants les uns avec les autres sur un plan humain et spirituel, et de pouvoir célébrer collectivement le rythme des saisons. Mais le Druidisme est également vécu comme une spiritualité dans la mesure où, à la différence des religions, il n’y a pas de dogme, de credo ou de hiérarchie institutionnalisée, même si la filiation et la transmission orale et initiatique ont une place prépondérante. Pour cela, les Clairières druidiques permettent de proposer une structure et un accompagnement du Cheminant sur la Voie du Druide afin que son âme puisse s’épanouir pleinement. Il est en effet très difficile, voire impossible de cheminer seul si l’on n’a pas développé en soi une structure intérieure solide nous permettant la constance, la persévérance et la justesse dans notre Quête. D’autre part, la possibilité d’avoir des échanges oraux avec d’autres Cheminants, d’avoir un "Sanglier" comme référent lorsqu'on est néophyte, etc.. nous permet de discerner la Quête spirituelle authentique de ce qui ne serait qu’une accumulation de données destinées à satisfaire notre dimension intellectuelle, émotionnelle ou égotique, sans réelle efficience sur notre développement intérieur.
Les Druides vénèrent les Dieux et les Déesses de Celtie; ils sont donc essentiellement polythéistes. Cependant, il est fait parfois référence à une Source unique qui serait à l’origine de toutes choses mais qui est inconcevable pour l’esprit humain. Cette Source est appelée « Incrée » on « Innomé ». Certains Druides considèrent que l'Innomé imprègne tout ce qui est crée; en cela ils sont plutôt panthéistes. Les Druides considèrent également qu’ils n’ont pas besoin d'intermédiaires pour entrer en communion avec les Déités. Ils ne se proclament pas non plus comme les porte-parole d'un Dieu ou d'une Déesse dont ils seraient les intermédiaires entre Lui ou Elle et les humains. Le Druidisme n’est pas prosélyte. Amoureux de la liberté, les Druides ne sont pas des missionnaires et ils ne cherchent pas à convertir de nouveaux membres. De plus, son caractère initiatique induit que l'entrée dans le Druidisme implique une démarche personnelle; c'est à celui qui cherche d'aller frapper à la Porte d'une Clairière, ce ne sont pas les Druides qui viendront à lui. Comme tout cheminement initiatique, il implique une part active du Cheminant car il sera également confronté dans sa Quête à des doutes, à des remises en question ainsi qu'à la perte d'illusions, mais qui s'accompagneront parallèlement par le développement d'un grand sentiment de Paix intérieure.
Comme toutes les religions polythéistes, le Druidisme est tolérant et respectueux envers les autres religions dans la mesure où celles-ci ne sont pas intolérantes ou persécutrices.
Parmi les sujets philosophiques traités dans le Druidisme, il y a la réincarnation. Même si elle n’est pas partagée par tous, cette doctrine est très répandue parmi les Druides. Cela implique que nos actes ont des conséquences et cela induit donc une conscience de nos responsabilités. La réincarnation ouvre des portes sur des débats où différents points de vues peuvent s’opposer et donc, amener à des échanges philosophiques. Et en effet, de part l’accent mis sur la liberté, sur la nécessaire remise en question des idées, sur l’adaptabilité et l’évolution de l’enseignement druidique, le Druidisme peut être vécu comme une voie philosophique à part entière. Par ailleurs, les Druides de l’antiquité étaient assimilés aux Pythagoriciens par les Grecs anciens.
L'étude nous ouvre également les yeux sur ce qui nous entoure ainsi que sur notre place sur cette terre. Elle nous fait relativiser notre égo et porter davantage notre attention sur les autres et sur notre environnement.
Chaque jour, et à chaque seconde, nous participons à notre mesure à l'élaboration de notre avenir et de celui des autres, nous déterminons ainsi le cours que prendra notre vie. Dès qu’un être humain accepte pleinement la responsabilité de ce qu’il fait dans cette vie et qu'il décide de modeler ses actions futures sur des buts et des idéaux élevés, l'harmonie se met à fleurir autour de lui et sa vie devient un enchantement.
Les Druides, comme tous les humains, ne sont pas parfaits. Il est dans notre nature de faire des erreurs, mais c'est à partir de ces erreurs qu'il nous faut réfléchir et corriger notre vision de la vie pour tendre vers l'harmonie avec nous-même, la nature, le Divin et les autres. En cela, le Druidisme est également un mode de vie. Il nous incite à retrouver notre véritable nature et à nous conformer à une harmonie de vie qui permettra un épanouissement intérieur. Cela passe par nos lieux de vies, nos rythmes de vie, nos pensées et notre alimentation; mais aussi par les rencontres que la Vie met sur notre route ainsi que les échanges que nous pouvons avoir au sein de nos Clairières. Cependant, le Druidisme, s'il est une voie de responsabilité, n’est pas une voie d’ascétisme ou d’austérité. Les Druides savent apprécier et partager les dons de la Déesse et goûter aux bonnes choses de la vie, dans la mesure où cela n’affecte pas leur santé physique ou psychologique, et où cela ne porte pas à conséquence pour autrui. Il est notoire qu'ils aiment, après les célébrations, rire et partager autour d'un "banquet gaulois", mais aussi chanter, jouer de la musique ou écouter des poèmes au cours de soirées bardiques.
Toutefois, si le Druidisme représente également un mode de vie il ne saurait bien évidement se limiter à ceci comme on peut parfois le lire. Il n'est pas un simple bien-être physique ou intellectuel car comme nous l'avons vu, c'est une Quête initiatique qui se fait avec l'aide des Druides et des autres Cheminants au sein des Clairières.
Voilà peut-être l’Essence du Druidisme : une union joyeuse avec la nature, une célébration de la vie à la fois individuelle et collective.
La Terre est une manifestation de l’Incréé. Les prairies parsemées de fleurs, les forêts, les rochers, les plages et les déserts, tels sont les temples des Druides. Lorsqu’il est dans la nature, le Druide se trouve dans une enceinte sacrée, il écoute la Terre, il ne se ferme pas à ce qu’elle tente si désespérément de lui enseigner.
La nature chante constamment pour nous et nous révèle ses secrets; aussi lorsque nous perdons le contact avec elle, nous perdons le contact avec la Divinité et avec nous-même.
Equilibre entre pratiques personnelles et célébrations collectives, étude intellectuelle et inspiration créatrice, parole et silence, liberté individuelle et cadre structurant, ancestralité et modernité, le Druidisme contemporain est une voie spirituelle à part entière, qui a toute sa pertinence au XXI° siècle et qui se suffit à elle-même.
Nous sommes donc loin des clichés parfois véhiculés sur internet qui expliquent que le Druidisme se résumerait à une quête strictement individuelle, qu'il n'y aurait nul besoin de Clairières et qu'il suffirait simplement « d'écouter ses ressentis ». Ce n'est pas non plus simplement « un état d'être » ni ce patchwork que l'on présente parfois comme étant du Druidisme, et qui est en fait un mélange de pratiques new-age ou exotiques, de techniques de développement personnel ou de fantasmes tirés du cinéma hollywoodien ou des jeux de rôles. En fait, cette confusion reflète notre époque où tout nous incite à l'individualisme. C'est ainsi qu'on trouve, dans le Druidisme comme ailleurs, de nombreux "stages", "séminaires" ou "formations" qui ont pour arguments "Faites-le vous-même..", "Apprenez chez vous...", "Vous pourrez ainsi faire tout tout seul...", etc... Mais ces stages connaissent néanmoins un certains succès malgré l'aspect financier non négligeable. Cela montre peut être le désarroi actuel d'une société individualiste où des personnes sont prêtes à payer 50, 100 voire 300 euros pour un week-end d'échanges et de partages pendant lequel ils vont apprendre, paradoxalement, à pratiquer "tout seul dans leur coin".
Ancré dans l'Ici et Maintenant, reliant le Ciel infini et la terre de nos Ancêtres, le Druidisme est vivant et évolutif, mais « l'évolution » ne consiste pas simplement à utiliser des pratiques à la mode pour combler les trous laissés par l'Histoire. Voilà quelques-uns des principes fondamentaux du Druidisme; voyons maintenant comment cette spiritualité s'exprime à travers la ronde des saisons.
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Les
fêtes druidiques d'aujourd'hui expriment une vision cyclique du temps,
et une des fonctions de ces célébrations est d’inscrire
le cycle humain dans le grand cycle de la nature; d’harmoniser les rythmes
de l’homme sur les plans physiques, psychologiques et spirituels. Pour
eux la Nature, image de la Déesse-Mère, est célébrée
comme une source d'inspiration, une conseillère de sagesse et de beauté.
Ils pensent que l'homme n'est qu'un des éléments de la grande
harmonie naturelle, que la nature n'appartient pas à l'homme mais que c'est l'homme qui appartient à la nature. Chaque
fête revêt donc une dimension spirituelle et véhicule un
enseignement au travers d’un symbolisme inspiré de la période
de l’année. La succession des fêtes au cours de l’année
symbolise à la fois le cheminement intérieur de l’être
humain et les grandes phases de l’existence humaine.
Les recherches historiques et archéologiques permettent de mettre en évidence
que les Celtes célébraient quatre fêtes liées aux
cycles des saisons et aux rythmes agraires. Il s'agit des fêtes de Samonios,
Ambiuolcios, Belotennia et Lugunaissatis. Ces fêtes, qui célébraient
la nature et la fécondité, étaient symbolisées
par les différents dieux et déesses du panthéon celtique.
Dans ce panthéon, la Déesse-Mère qui prenait différents noms et différents aspects, tenait une place prépondérante. D'autre part, une importante proportion des mégalithes occidentaux
présentent une orientation liée aux solstices ou aux équinoxes. Si l'édification des mégalithes est antérieure à la civilisation celtique, il est vraisemblable que les Druides les aient réutilisés. Ces quatre rendez-vous solaires devaient donc également faire l'objet de fêtes particulières héritées de la culture mégalithique et qui venaient s'ajouter aux quatre fêtes précédentes. L'année celtique était donc rythmée par huit fêtes espacées d'environ six semaines. Chacune d'entre-elles revêtait un aspect profane ainsi qu’un aspect sacré. Lugnasad, Samain, Imbolc, Beltaine
Ces fêtes, associées aux périodes de l'année et
à l'environnement naturel, correspondaient de façon si profonde
avec les fondements archétypaux de l'être humain et de la société agraire, qu'une religion
venue des sables du désert ne pût les éradiquer complètement.
Pour s'imposer, elle fut contrainte de se greffer dessus en y substituant
un symbolisme qui lui était propre, tout en se réappropriant certains aspects de la religion celtique. Elle combattit également
le culte des divinités féminines, images de la Déesse-Mère, en décrétant que la
nature toute entière devait être soumise à l'homme. Nous
constatons aujourd'hui les conséquences de cet état d'esprit
sur notre environnement. Par la même occasion, cette religion patriarcale imposa
la soumission aux femmes en inventant le péché, en les rendant coupables d'être ce qu'elles sont, et en diabolisant d'une manière générale
tout ce qui est de nature féminine. Rappelons que le péché est une notion qui était totalement étrangère
aux Celtes, tout comme celles de paradis et d'enfer; et donc dans le Druidisme il n'est point besoin de «salut » ou d'être «sauvé du péché».
Les fêtes celtiques aujourd'hui : Samain, Imbolc, Beltaine, Lugnasad
" La Quête de l'Awen "
Je
vous propose maintenant de découvrir la spiritualité druidique contemporaine à
travers le calendrier des fêtes et au travers de quelques éléments
permettant d’appréhender d’une façon différente
le déroulement du temps tout au long de l’année. Mais
avant d’aborder les fêtes proprement dites, il est intéressant
de revenir sur quelques notions de temps.
Année : Le mot année a la même racine étymologique que
anneau: il suggère le retour cyclique des saisons et des mois. L’année
est symbolisée par le cercle et par le cycle. La signification des
différents mois de l’année coïncide avec celle du
Zodiaque.
Mois : A l’origine, c’est une période entre deux lunaison.
En Anglais, Moon (lune) et Month (mois) ont la même racine.
Jour : Les Babyloniens ont divisé le jour en 12 paires d’heures et les Romains distinguaient le jour et la nuit en deux périodes de 12 heures.
Janvier : Pour les Romains, c’est le mois de Janus (ou Dianus), le dieu
aux deux visages, l’un noir, l’autre blanc. Il est le Gardien
des portes et a pour attribut un bâton de portier et des clés.
Il est le symbole de l’entrée et de la sortie, du début
et de la fin. Il est également représenté avec un visage
de vieillard et un visage jeune. Il implique donc une notion de seuil et c’est
pourquoi il représente le passage de l’ancienne à la nouvelle
année. Si l’on n’a pas fait, entre septembre et décembre,
le bilan de l’année écoulée et le travail de mort
à certains aspects de soi-même, il est possible d'avoir un mois de janvier
fort éprouvant. Janus est aussi la personnification des couples d’opposés,
introversion/extraversion, méditation/action, intérieur/extérieur.
Il est le Maître des "deux voies".
Février : Vient de "februarius" qui signifie mois de la purification.
Cette purification trouve une expression profane au début du mois dans
le Carnaval dont une des étymologies vient de l’italien Carne
Levare et qui veut dire supprimer la viande. Pendant la semaine du Carnaval,
les gens se déguisent pour fêter la renaissance et on a pour roi un Fou
(Faire le fou pour ne pas l’être). Un
dicton populaire dit que le 2 février, l'ours sort de sa tanière
afin de voir le temps qu'il fait. S'il fait clair, il retourne à son
hibernation; "Il fait clair" signifiant que l'on est en lune montante.
L'ours attend la pleine lune suivante pour sortir de sa tanière et
annoncer ainsi l'arrivée du printemps.
Le
dernier jour, le mercredi des Cendres, Carnaval est brûlé à travers
une effigie (mannequin, cercueil...) qui peut symboliser le "vieil homme". C'est le sacrifice du "vieux Roi fatigué" qui laisse la place au "Jeune Prince". C'est aussi une manière
de symboliser la mort de l'hiver au moment où la nature manifeste sa
renaissance. Les cendres représentent aussi la matière abandonnée
par le feu vital et spirituel. Elles évoquent la mort, mais la mort
des apparences, du paraître.
La
version chrétienne de la purification se traduit par le jeûne
du Carême.
Mars : C’est le mois du dieu de la guerre, du gardien des champs et
des moissons. Il est aussi le dieu de la jeunesse, il favorise la poussée
de la sève. Les opérations militaires étaient à
nouveau possibles à partir de cette période.
Avril : Du latin Aprilis. C’est le Mois d’Aphrodite. Associée
à la végétation et au retour des saisons, elle symbolise
les forces irrépressibles de la fécondité, non pas dans
leurs fruits, mais dans le désir passionné qu’elles allument
chez les êtres vivants. Nous pouvons distinguer chez elle deux aspects: l’Aphrodite
"populaire" qui assure la reproduction et la continuité de
l'espèce; et l’Aphrodite "céleste" qui appelle
l’âme à regagner son origine divine.
Mai : Vient de Maïa, image de la Déesse-Mère qui apporte
la nourriture aux hommes.
Juin : de Junius. C’est le mois de Junon, épouse de Jupiter.
Elle symbolise le principe féminin, la force de fécondité.
L’étymologie de Junon se retrouve également dans Juvenis:
l’homme jeune à l’apogée de sa vigueur.
Juillet : Ce mois a été nommé ainsi en l’honneur
de Jules César qui a établi le calendrier Julien en 47 avant
J.- C.
Août : Mois de l’Empereur Auguste, successeur de Jules César.
Le mois d’août a également 31 jours comme celui de juillet,
car le mois d’Auguste ne pouvait avoir moins de jours que celui de César...
Les
fêtes de Samonios, Ambiuolcios, Belotennia et Lugunaissatis sont liées aux
évènements de la vie terrestre; en particulier à la vie
végétale et animale;
Les
fêtes de Samonios, Ambiuolcios, Belotennia et Lugunaissatis sont liées aux
évènements de la vie terrestre; en particulier à la vie
végétale et animale; ce sont donc des fêtes plutôt liées à
la nature dans ses aspects maternels, nourriciers, de fécondité et de renouvellement. Ces fêtes sont placées sous les auspices de certains Dieux et Déesses celtes. Les dates
de ces fêtes sont données à titre indicatif, car les évènements
varient dans le temps d'une année sur l'autre en fonction de l'avancement
ou du retard de la nature. Il s'agit donc plutôt de "périodes"
de fêtes.
Les
solstices et les équinoxes, quant à eux, sont liés à la course
du soleil. Ils sont donc fixés à des dates précises et
sont de nature solaire. Ils sont également liés au symbolisme
des points cardinaux, des Eléments et de certains animaux.
Pour
les Celtes, tout commençait par une gestation. La nouvelle journée,
par exemple, commençait la veille au soir. C'est donc tout naturellement qu'ils
ont placé le commencement de la nouvelle année au début
du mois de novembre, avec la fête de Samonios.
Pour les Druides, Samonios qui se situe au début du mois de novembre est
donc le début d’une nouvelle année. C'est
un temps particulier qui se situe hors du temps, un moment entre deux années où le temps n'existe plus. A cette période, toutes les forces
de la nature sont descendantes et convergent vers le centre de la Terre. Ce
moment où tout meurt dans la nature est le mieux choisi pour se relier
à la mort.
Samonios
est un moment particulier où le temps et l’espace, le monde visible
et invisible communiquent. Il est consacré à la rencontre entre
les habitants de ce monde et ceux du Sidh, l’Autre monde. Celui-ci est un monde intermédiaire jouxtant le nôtre. Ses
habitants peuvent en sortir ou y entrer et même y inviter des humains.
Mais dans la mythologie, les humains qui entrent dans le Sidh ne peuvent en revenir et meurent s'ils essaient de le faire. C’est
un monde sacré et ceux qui y résident sont immortels et peuvent se déplacer n'importe où et à n'importe quel moment. Le sidh est ce monde mystérieux où vont tous les humains après
leur mort et d’où personne ne revient. Cependant, la mort n’était
crainte que dans l’acceptation de son enseignement. La crainte de la
fin en apparence suscite la prise de conscience de la dualité de la
vie, et cette prise de conscience représente le premier pas vers la
quête de la Connaissance.
Le
rituel de Samonios a lieu la nuit. Les Druides symbolisent le passage nécessaire par la mort
en éteignant le feu sacré, puis en le rallumant. Pendant ce moment où
le feu est éteint, l'obscurité est totale; cela rend possible la prise de conscience de ce que nous pouvons appeler l'absence... ainsi plongé dans le noir, il nous est aussi possible de ressentir la réalité et la consistance de
la Nuit (notre nuit intérieure). Mais c'est aussi par le feu allumé
dans l'obscurité que l'on peut percevoir notre Feu intérieur
renaissant. |
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Le
cérémonial de Samonios vise aussi à honorer les Ancêtres
et à établir un contact avec les disparus, considérés
comme source de conseil, de sagesse et d’inspiration, car pour
la traversée
de la période obscure qui s'annonce, il nous faudra une lumière
qui éclaire nos pas. C'est pourquoi, à cette période
où la Porte est ouverte, nous pouvons solliciter d'être guidés
par des Âmes supérieures. C'est également un moment
propice pour apporter notre aide spirituelle à ceux qui ont quitté ce
monde. Cependant, le cheminement des âmes défuntes dans
le monde spirituel est fonction de l’état de conscience
qu’elles
ont atteint au cours de leur vie. Plus leur conscience a été
coupée du monde spirituel, plus ils sont perdus. Leur attention est
toute tournée vers la terre. C’est seulement de la terre qu’ils
pourront être aidés à prendre leur envol vers les sphères
spirituelles. Cependant, il est utile de préciser que dans ces
deux cas (demande d'inspiration et aide), il s'agit bien d'une pratique
spirituelle qui n'a rien à voir avec le spiritisme. D'autre part,
le rituel de Samonios étant particulier, il est traditionnellement
réservé aux Druides; il n'est pas ouvert à l'extérieur comme peuvent l'être,
parfois, d'autres cérémonies.
Ce
moment hors du temps est un seuil entre l'ancienne et la nouvelle année.
Il nous permet de nous débarrasser de ce qui nous entrave, de
nos "branches
mortes". Nous pouvons enterrer quelque chose qui symbolise ce dont nous
voulons nous débarrasser ou bien faire le deuil. En retournant à
la Terre, nos "branches mortes" retournent ainsi dans le grand
cycle de la vie. Aujourd'hui "Faire le deuil" est souvent présentée
comme une résignation
fataliste, un renoncement ou une volonté délibérée
d'oublier un évènement
douloureux et il semblerait qu'il y ait une notion de culpabilité derrière ce refus;
Pourtant,
"Faire son deuil" est l'acceptation consciente d'une des grande
Loi de la Vie, celle qui fait que tout ce qui naît est appelé à mourir,
qu'un jour nous perdrons des êtres chers, et que nous disparaîtrons
nous-même à notre
tour. C'est la première grande Loi à apprendre car toute l'orientation
de notre vie dépend de la conception que nous nous faisons de la mort.
Dans le temps de Samonios, la Cailleach emporte dans son Chaudron tout ce qui n'a plus lieu d'être
Samonios est donc une période de rupture, abolissant l’ordre et la structure
du monde; et permettant au chaos de les mettre en valeur et de les rendre
ainsi confortables psychologiquement. Dans le passé, cette période de libération
et de désordre était aussi manifestée extérieurement : les barrières
des champs étaient démontées et jetées dans les fossés,
on déplaçait les bêtes du voisin dans un autre pré, les enfants faisaient
des facéties...
Il y a une survivance édulcorée
et dénaturée de cette fête dans Halloween. Mais celle-ci n'est qu'une fête populaire et commerciale, ça n'est pas une fête religieuse. Les Druides ne fêtent donc pas Halloween comme on peut le lire parfois, mais Samonios qui est, elle, une fête religieuse.
C’est
le temps de la vieillesse, de la mort, des ancêtres. Cette période
est placée sous le signe du Scorpion, signe de la mort et de la transformation.
Le
solstice d’hiver qui a lieu autour du 21 décembre marque le retour du soleil et des jours qui commencent à rallonger. C'est le triomphe de la Lumière au coeur de la Grande Nuit, le temps de la renaissance après la mort apparente. Au coeur de la
nuit la plus longue, dans le silence de la Terre endormie, les graines commencent
à germer, répondant à l'appel de la vie. Tout comme la
graine qui ne trouve son énergie qu'au centre d'elle-même, c'est
au plus profond de nous que nous devons chercher la Force et la Lumière.
Les influences cosmiques particulières à cette période
nous incitent à nous intérioriser et la Lumière qui nous
est accordée en ce jour peut nous aider à faire naître
en nous l’enfant divin, le Mabon.
Le
solstice d'hiver marquait chez les Romains la fin des Saturnales, fêtes
en l'honneur de Saturne qui était, entre autres, le protecteur des
graines enfouies. Jusqu'au III° siècle, on rendait également
un culte à Mithra à cette date. Mithra, le Dieu Soleil était né,
selon la légende, le 25 décembre dans une grotte et
apparaissait sous la forme d'un nouveau né. C'est au IV° siècle
que les chrétiens ont situé la naissance de leur sauveur
au 25 décembre.
C'est
à cette époque que le gui fleurit alors que les dernières
feuilles tombent et que toute la nature prend l'apparence de la mort.
Il est cueilli et partagé entre les participants lors de la
cérémonie
du solstice. Il exprime la survie de l’âme, la continuité
de la vie après la mort apparente de la nature qui suit la chute
des feuilles. C’est le symbole du retour de la lumière
solaire originelle. Le mot "Noël" semble d'ailleurs
venir du germanique Neue helle qui signifie "Nouvelle clarté". Le
retour de la lumière est également symbolisé par la "bûche
de Noël", bûche de chêne que l’on fait brûler
dans la cheminée. C’est une bûche que l’on a prélevée
dans le feu du solstice d’été et qui restitue en cette
période sombre l’énergie solaire qu’elle a emmagasinée, symbolisant ainsi le lien entre les deux moments extrêmes de l'année. |
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Le solstice d'hiver
est associé à la conception, à l’incarnation -
Le maître mot de cette période est "Inspiration".
HIVER : associé à l'élément Terre - C’est
une période qui marque une renaissance après une mort symbolique.
La nature est dépouillée et réduite à la nudité.
Cette période nous aide à l’apprentissage de l’humilité
et à la reconnaissance envers les cadeaux reçus chaque année.
L’homme doit trouver en lui la lumière intérieure pour
remplacer la lumière extérieure qui n’est plus. C’est
le sommeil de la Terre, un temps de gestation. Il faut mourir pour renaître,
tout comme la graine tombée en terre à l’automne et qui
commence à germer en se décomposant.
La fête d'Ambiuolcios se situe aux alentours du début février. C’est
le moment où la vie reprend. Nous sentons les premiers frémissements
du Printemps, les nappes phréatiques sont gorgées d’eau.
Les débris de l'hiver sont balayés par les rivières. C’est
aussi la fonte des neiges, l’apparition des perces-neige, la
naissance des agneaux et des chevreaux; le début de la lactation
chez les femelles. La graine se prépare à
donner naissance à la future plante.
Ambiuolcios est placée
sous le signe de la pureté symbolisée par la blancheur
des dernières neiges, et par le perce-neige qui symbolise la Déesse. Il
convient pour l’être humain, au sortir de l’hiver, de se nettoyer
en vue de la nouvelle période d'activité qui s'annonce. Le nettoyage physique intérieur est suggéré dans la nature par les premiers pissenlits,
réputés pour leur action diurétique et hépatique. Le jus de bouleau est excellent
pour un nettoyage intérieur et renforce le bienfait d'un jeûne. C'est aussi le moment de la lustration sur un plan plus subtil; mais
la lustration n’est pas la purification: le but de la lustration n’est
pas de nettoyer la Coupe pour la beauté de la Coupe, mais pour qu’elle
puisse accueillir et refléter le mieux possible la Lumière
Divine. |
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Cette
fête, célébration de la Déesse-Mère,
est placée sous la bienveillance de Brigantia. Déesse de la maternité et du foyer, elle accompagne
le retour de l'enfant divin. Cela se manifeste dans la nature
par l'herbe qui reverdit, annonçant que la vie n'était
qu'en gestation dans le ventre nourricier de la Terre.
C'est
une fête essentiellement féminine, maternelle,
lunaire. Elle est associée
à l’eau et a lieu la nuit. A la différence
des autres fêtes où hommes et femmes officient
ensemble, il est souvent d'usage à Ambiuolcios que les femmes aient un rôle prépondérant dans le rituel. Symboliquement,
cette fête est en correspondance avec le Blanc, la neige, la lune,
le lait, l’eau lustrale et les reins.
Dans
le passé, les
hommes assistaient de loin à la cérémonie; les femmes et les enfants
rassemblés
imageaient la fonction Maternelle, la fertilité et la perpétuation de la vie. D'autre part lors de certains rites, les hommes passaient entre deux pierres levées; cela représentait pour eux le dépassement de la dualité et leur permettait d'intégrer la Mère, en devenant Matrice eux-mêmes. |
Imbolc, fête druidique d'Imbolc, Imbolc a lieu le 1er février
Vers la période d'Ambiuolcios il y avait à Rome la
fête des Lupercales le 15 février. C'était une fête
de lustration qui honorait les bergers et qui célébrait la fécondité.
Chez les Celtes, la fête d'Ambiuolcios était placée sous le patronage
de Brighid, Déesse du feu, de la forge et du foyer, mais également Déesse qui préside aux accouchements.
Les chrétiens en ont fait une hypothétique sainte Brigitte
qui aurait assisté la vierge Marie pour son accouchement, sans se
soucier de l'origine bien peu hébraïque de ce nom. Ambiuolcios est la fête qui a été le plus occultée par l'église; il y a une certaine survivance de celle-ci à travers la Chandeleur.
Brigantia
est aussi la Déesse de la poésie, de la guérison
et du renouveau, la Déesse des bardes et des Vates. La période qui va d'Ambiuolcios à l'équinoxe
de printemps, période où le blé lève, est
propice pour faire naître en nous de nouvelles aspirations qui
pourront éclore
au printemps. Nous pouvons en profiter pour nous remettre en question, faire
notre ménage intérieur, faire en sorte que la Lumière
spirituelle s'éveille en nous et dans nos vies. C'est un temps pour passer du noir
de l'hiver au vert de l'élan vital du printemps, de la putréfaction
nécessaire à la germination.
Nous pouvons donc invoquer Brigantia à cette période pour quelque chose qui
a besoin d'être renouvelé dans notre vie; ou pour nous aider
à guérir une blessure ancienne ou récente. L'aspect maternel
et nourricier de la Déesse est symbolisé au cours de la cérémonie
par une boisson partagée entre les participants; boisson à base
de lait chaud, de miel et de muscade. Pour occulter Brigantia, l'église a trouvé
un saint "guérisseur" du IV° siècle, st-Blaise, qui est placé à cette période
de l'année et qui reprend cet attribut de Brigantia.
Ambiuolcios
est associé à la petite enfance, à la période
de 0 à 7 ans. C’est le temps des enfants.
Chez les
Chrétiens, on retrouve aussi le symbolisme du Jeune Enfant car cette date correspond à la présentation de Jésus
au Temple. C'est également la fête de la purification de la vierge
Marie, qui correspond aux 40 jours qui suivent l’accouchement, conformément à la tradition juive. En effet, dans cette tradition, tout ce qui sort du corps de la femme est considéré comme impur, souillé, voire empoisonné; c'est pourquoi les femmes qui venaient d'accoucher devaient attendre une "quarantaine" avant de pouvoir à nouveau participer aux rites dans la synagogue.
La Chandeleur
s’est substituée à Ambiuolcios et à une ancienne fête romaine au cours
de laquelle il y avait une procession aux flambeaux. Les évêques
n’ayant pas réussi à supprimer cette procession, ils firent
enter les gens avec des bougies dans les églises afin de les bénir
et de donner ainsi une "orientation" chrétienne à
la fête. L’étymologie de la fête en découle:
candela => chandelle => chandeleur.
L’équinoxe
de Printemps autour du 21 mars est un symbole de renaissance à la vie, de vitalité,
de joie et de bonheur. Le jour est de même durée que la
nuit. C'est une porte qui s'ouvre et nous sommes invités à la
franchir et à accueillir l'énergie nouvelle qui se présente.
Nous sommes incités à sortir de la Nuit en sortant des
maisons,
à redevenir actifs.
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L'Enfant Intérieur a grandi; il est maintenant prêt a lâcher la main de la Mère et a s'autonomiser... la Mère doit laisser son enfant partir
avec confiance sur les chemins de l'avenir et explorer le vaste monde. Le temps est aussi venu pour lui de
semer les graines de sa future vie. C'est aussi une phase d'apprentissage
et de découverte.
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L'équinoxe de printemps est
le temps des semailles, où les nouveaux projets sont en cours;
période à aborder avec confiance et inspiration. Cette période
est symbolisée par la lumière du jour naissant à
l'Est. L'équinoxe
de printemps est associé à l’adolescence,
à la période de 7 à 14 ans. Le maître mot
de cette fête est "réceptivité".
PRINTEMPS : associé à l'élément Air - Cette saison est caractérisée
par l’éclosion des bourgeons, par la floraison. Le printemps
favorise la prise de conscience de la nouvelle vie qui mène vers l’expansion;
il apporte les prémices des futures chaleurs; des futures réalisations.
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Belotennia signifie "Feu de Bel". Cette fête à lieu autour du début du mois de mai; on y honore Belenos et Belisama. Chez les
Gaulois, Bélénos
représentait le soleil dans son aspect radiant. Cette fête est la fête du feu,
de la lumière solaire, de l’énergie radiante, de la
victoire définitive de la lumière solaire sur les ténèbres
de l'hiver. C'est le début de la période claire qui ira
jusqu'à Samonios. C'est une fête où sont célébrés le féminin et le masculin dans leur aspect fécondant.
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Dans la mythologie celtique, Beltaine est le jour où les Dieux prirent
pied sur le sol d’Irlande et brûlèrent leurs vaisseaux
pour ne pas être tentés de revenir en arrière. Belotennia
marque ainsi l’engagement définitif, irréversible,
et par là, la confiance dans l’avenir et dans la destinée.
Les troupeaux qui sortaient des étables à ce moment
pour retourner dans les pâturages, étaient débarrassés des germes
en passant entre deux grands feux; ces feux étaient aussi des symboles de lumière. Ce passage par le feu succède au passage de l’eau lustrale d’Ambiuolcios. Ce besoin de nettoyage
se retrouve de façon inconsciente dans le "nettoyage
de Printemps" que l’on effectue chez soi: en effet, chaque année à cette période nous ressentons le
besoin de nettoyer notre intérieur et d'ouvrir
toutes grandes les fenêtres pour laisser entrer le soleil dans
la maison. |
Belotennia est
aussi la saison des amours, de la séduction, de l’appel à l’union et à
la reproduction pour la survie et l’épanouissement des
espèces. La fusion des polarités qui se réalise
dans la nature à cette période peut nous aider à
accorder les aspects féminin et masculin de notre nature. Dans
les rituels, l'union de ces deux aspects est illustrée par
la Reine de Mai et le Seigneur de la Lande. Dans les siècles
passés, cette frénésie joyeuse de la célébration
de l'énergie vitale donnait lieu, parmi les jeunes gens, à des
rites champêtres et à des jeux propres à leur âge...
Sous prétexte de cueillir l'aubépine, ils étaient envoyés dans les bois et les prés où ils passaient la nuit en jeux amoureux. On appelait ça "Faire le Mai". |
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Il y avait également
des rites de passages à l'âge
adulte pour les adolescents. Les Chrétiens jugeant ces pratiques
scandaleuses tentèrent de les éradiquer en faisant du
mois de Mai le mois de Marie, obligeant ainsi à remplacer un hymne
à la Vie par une célébration de la virginité
et de la chasteté... |
Un arbre à feuille caduque (hêtre?) était planté, celui-ci était appelé "Arbre de Mai". Il était couronné d'une roue qui symbolisait
le cercle de l'année et qui était ornée de
rubans et d'objets... les filles et les garçons dansaient autour pour célébrer
le retour définitif de la nature et la fertilité de
la terre, des animaux et des humains. L’arbre de Mai planté
à Belotennia, sera plus tard brûlé
au solstice d’été dans le feu de la Saint-Jean.
Belotennia est associé à la
Jeunesse, à la période de 14 à 21 ans. C’est
le temps des amoureux et de la reproduction.
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C’est
le jour où la lumière solaire atteint sa plénitude,
son rayonnement maximal. Dans certaines traditions, c’est le moment
où le jour est le plus long que les prophéties peuvent s’accomplir
car elles ne sont plus voilées par les ténèbres, mais
révélées à l’éternité. Le
cérémonial commence à minuit la veille du solstice.
Les participants sont en cercle autour du feu allumé à cette
occasion, feu symbolique composé des sept essences sacrées:
le chêne, le noisetier, le houx, le pommier, le frêne, l'if et le pin; toutefois les essences sont choisies selon la flore locale. La cérémonie se prolonge ensuite par des chants et des danses, puis reprend au matin; les participants font alors face au
Soleil levant. Le feu terrestre rappelle au participant que le feu du mental doit être
également discipliné, il
invite également à l’élévation: tout comme
la masse de bois brut accumulée devient brasier ardent, la pensée,
de lourde, doit devenir lumière et légèreté.
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Au
matin, c’est lorsque s’éteint doucement le feu terrestre
que prend naissance le feu céleste qui illuminera toute la Terre
et qui nous incitera à accueillir en nous le Feu éternel.
Alors pourrons-nous répandre nous aussi notre lumière
intérieure autour de nous et, lorsque nous auront appris à
aimer, nous serons pour les autres à l'image du Soleil: il répand
sa lumière et sa chaleur sur tous, sans distinction, il n'attend
rien en retour et nul ne peut l'éteindre. Cette fête solaire nous rappelle aussi le Centre, l'Axe. Bien que changeant au fil des saisons, le soleil demeure toujours dans son axe. C'est l'axe de
la Grande Roue du temps, le Centre d'où tout vient et vers
lequel tout converge. |
C'est
également la célébration du Cycle; du cycle des jours
qui s'inscrit dans le cycle des saisons; du cycle des saisons qui s'inscrit
dans le Cycle de la Vie. Cette fête nous incite à trouver notre
Centre, le Centre du cercle de notre vie, à y demeurer et à
inscrire notre Cercle dans le Grand Cercle de la Vie.
Mais
c'est également une apogée. A partir de cette date, les jours
raccourcissent et la Nuit l'emporte à nouveau
sur la Lumière solaire. Cette fête nous incite à rester vigilant
par rapport à nos propres ténèbres tout en sachant apprécier
la Lumière: "Ne négligeons pas le jour, ne négligeons
pas la nuit". Ça n'est pas par hasard que les chrétiens
ont placé à cette date Jean le Baptiste; celui-ci annonce la période
d’obscurité qui va commencer : "Il faut que Lui
grandisse et que moi je décroisse". Ce qui devait être accompli
cette année arrive à son summum; il n'est plus temps de semer.
Il faudra attendre un nouveau cycle pour commencer autre chose. Chaque
chose porte en elle un commencement et une fin. Chaque commencement est une
fin, chaque fin est un commencement. |
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Le
solstice d'été est associé à la période
de jeune adulte, de 20 à 30 ans. Le maître mot de cette période
est "Expression".
ETE : associé à l'élément Feu - C’est une saison
généreuse qui déverse ses fruits pour faire vivre les
hommes et leur apprendre à partager. Lorsque la générosité
de l’homme est unie à la fécondité de la terre,
alors se déverse la Corne d’Abondance. C’est aussi une
saison sociale: l’Homme porté par la grande lumière extérieure
participe pleinement à la vie collective.
La fête de Lugunaissatis a lieu début août. Elle signifie "Assemblée de Lug" et elle est célébrée en l'honneur de Lug et de sa mère nourricière Tailtiu. Chez
les Celtes, LUG était le dieu de la Lumière. C’est un dieu "multiple" car il possède de nombreux talents. Maître de plusieurs arts, il est parfois aussi appelé le "polytechnicien". Lugunaissatis était une fête solaire présidée
par le roi. C’était la fête du blé, des moissons et de l'abondance, placée
sous le regard bienveillant de Lug qui promettait la paix et la prospérité.
Il assurait l’éternité des cycles de mort et de renaissance, la pérennité des récoltes.
Lugunaissatis est le temps du maximum de fructification de la végétation, le temps des premières moissons. |
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Dans
l’Irlande d’autrefois, Lugnasad était le temps des rassemblements, des contrats
et des mariages. C’était aussi une fête agraire, un divertissement
collectif avec des jeux et des compétitions (foire, audition de poètes
et de musiciens, jeux, courses de chevaux...). Elle était placée
sous le signe des échanges et de l’amitié: on y venait
sans arme. Sur les pentes des collines était lancée une roue enflammée, ceci illustrait la descente vers l’hiver; mais elle terminait aussi sa course dans
une rivière, unissant ainsi le symbolisme du Feu à celui de
l'Eau.
Aujourd'hui, il arrive que l'on fasse tourner une roue autour du cercle, ou bien une couronne de
chêne parmi les participants pour symboliser le déroulement du
cycle annuel. Le pain, fabriqué avec le nouveau grain, est partagé, accompagné de l'hydromel, la boisson des Dieux. Les fruits récoltés sont offerts à notre Mère la Terre, en remerciement de ses bienfaits.
Lugunaissatis est la fête du partage, de l'amitié et de la générosité. C’est
un temps pour apprécier les fruits de nos réalisations et pour honorer tout ceux nous entourent. C'est un temps de partage avec notre famille, nos enfants, nos amis...
Cérémonie de Lugnasad
Lugunaissatis
est associé à l’âge adulte, de 30 à 50 ans
- C’est le temps des unions d’essai, de la famille, des mariages,
des divorces.
L'équinoxe d'automne se situe vers le 21 septembre. Ce temps où l'année bascule entre l'été et l'hiver est représenté par l’alternance de Lug et de Taranis. Il nous
incite à bénéficier de la lumière solaire encore présente, mais
sans refuser le tonnerre, le vent et la brume qui deviendront prédominants. Ils sont ainsi une invitation
à accepter en nous notre Lumière spirituelle sans renier notre aspect destructeur pour nous-même et pour les autres, ils nous invitent à concilier toutes les facettes de notre être. C’est
un jour de remerciement à la Déesse-Mère pour les cadeaux
de la moisson et les fruits de la terre qu’elle nous a procurés. Ce remerciement se fait sous forme d'offrandes au cours du rituel. Offrandes à la Déesse et partage des derniers fruits de l'année entre les participants.
C’est aussi un moment de préparation à la pénombre
de l’hiver, une période qui favorise
l’évocation, la réflexion, la synthèse de l’expérience
de l’été. Nous accordons alors notre humeur avec la course
descendante du soleil et le rougeoiement des feuilles de l’automne.
C’est une période propice à la chaleur du souvenir, au
retour sur l’année écoulée et sur l’ensemble
de notre vie. Le temps est venu de franchir dans l'autre sens la Porte que
nous avons franchi lors de l'équinoxe de printemps. Il nous faut passer
du temps extérieur au temps intérieur; accueillir de nouveau
la Déesse qui viendra doucement nous guider dans le silence de la nuit. |
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Cette période
est associée à la maturité, à la période
de 50 à 70 ans. Le maître mot de cette période est "Évocation". |
AUTOMNE: associé à l'élément Eau - C’est le temps
des récoltes des fruits de l’année. La terre et la végétation
entrent en sommeil. Les graines n’ont plus de vie active. L’être
humain doit aller à l’essentiel pour éviter les déperditions
inutiles d’énergie. Il doit passer de l’avoir à
l’être et sacrifier tout ce qui n’est pas indispensable
au maintient de la vie. Chacun de nous prépare alors son "sol" pour abriter
les graines reçues, pour que la terre soit meuble et souple; ainsi elle pourra donner la Chaleur et l’Humidité nécessaire
à l'éclosion future. Il est de notre responsabilité de
faire fructifier les graines que nous avons reçues: personne d’autre
ne pourra le faire à notre place.
L'équinoxe d'automne est une période de réflexion et d’intériorisation.
Il y a un bilan à faire... ce bilan est symbolisée
par le premier signe de l’automne, la Balance, qui marque le point du
juste milieu autour duquel tout oscille. Cette période où le
jour et la nuit s’équilibrent témoigne du balancement
entre un automne extérieur et l’aurore d’un printemps intérieur.
Ainsi
se termine le cycle annuel du calendrier druidique.
Notre
société occidentale, héritière du christianisme
qui a imposé l'image d'un dieu extérieur à la création,
a fini par désacraliser la Nature et la Terre. Le couple
production/consommation est devenu la nouvelle religion, avec son dogme
et sa logique suicidaire du profit à court terme. Logique allant jusqu'au mépris de la
vie elle-même:
si la mort est plus rentable que la vie, alors on choisi la mort. Cela
a engendré
le matérialisme effréné auquel nous assistons et une
insensée fuite en avant dans laquelle l'homme d'aujourd'hui, faute
d'avoir perdu ses repères naturels, se sent désemparé
et a le sentiment d'être emporté dans un tourbillon qu'il ne
contrôle plus. La société de consommation a, quand à elle,
désacralisé
le temps: on veut s'affranchir des saisons, des rythmes naturels indispensables
à la vie. On s'étonne qu'il neige en hiver, on rêve
d'un perpétuel été sans
se demander comment les fruits pourraient venir s'il n'y avait pas de printemps;
on veut des fraises à Noël que l'on fait venir à grand
frais depuis l'autre coté de la planète (un petit exemple?). Fruits hors saisons
pour un homme "moderne" complètement
coupé de son corps, de ses ressentis et de sa dimension spirituelle. Un consommateur anesthésié par la propagande commerciale, et qui ne sent plus que sa nourriture,
la plupart du temps industrielle, sous une apparence alléchante et
un packaging efficace, ne lui apporte plus grand chose en matière nutritive, quand elle ne lui procure pas des maladies nouvelles. Homme moderne devenu de
plus en plus factice et artificiel qui, par ignorance, s'est détourné de
son Etre authentique en étant de plus en plus obnubilé par
son apparence afin de toujours mieux "se vendre"... pour être au final jeté au rebut lorsqu'il devient moins rentable.
L'éveil de la Source
La
technologie, nous promettant sans cesse le bonheur pour un avenir proche,
et ce depuis soixante ans, n'a fait qu'aboutir à une montagne de
déchets
et à mettre en péril l'avenir de l'humanité. Soyons
conscient de notre complicité dans cet auto-conditionnement collectif
qui finit par nous faire croire que le but de la vie est de pousser des
chariots dans les supermarchés. Conscient de notre complicité de
la notion de développement économique à tout prix érigé en
dogme absolu; alors qu'il n'est qu'un appât destiné à rendre
l'homme prisonnier de son corps,
à le rendre dépendant en lui créant des frustrations sans
fin pour, finalement, le couper de la spiritualité qui
constitue une valeur fondamentale, car elle représente notre spécificité intangible:
notre humanité.
En re-sacralisant le temps, nous replaçons
le travail
à sa juste place de simple instrument de notre bien-être, et
non pas comme un but en soi, but qui serait l'objectif unique de toute la
société et auquel
chacun devrait se soumettre, fut-ce au détriment de son équilibre
et de sa santé. Ce n'est pas par hasard que les religions ont
instaurés un jour
de repos hebdomadaire, un jour de repos collectif et non pas individuel,
afin d'éviter une alienation de l'humain ainsi qu'une désagrégation
de la société par un individualisme forcené. Un jour
de repos collectif afin de pouvoir vivre en famille ou en groupe, d'indispensables
et uniques moments enrichissants; des moments d'échange, de partage et d'amitié. Des temps profondément humains où l'argent n'a pas sa place, mais qui sont une totale abération pour les
gourous du productivisme qui n'ont qu'un seul rêve: nous faire travailler sept jours sur sept à leur unique profit, et qui ont pour devise:
"Tondre les moutons et leur vendre la laine"
C'est pour cela que j'invite ceux qui trouvent "tellement pratique" de faire leurs courses le dimanche à être conscients de leur responsabilité, et surtout de bien en profiter car à terme ils seront eux aussi contraints de travailler le dimanche. Face
à ce constat indéniable, beaucoup se sentent impuissants individuellement.
A ceux-ci, je citerais Confucius:
"Un
flocon de neige ne pèse
rien; des milliers de flocons font plier la branche"
Le
matérialisme ayant prouvé ses limites, nous ne pourrons
trouver le bonheur et assurer un avenir à l'humanité que
par un retour vers la spiritualité. Une
des voies possibles est celle des Druides, car de tout temps la Nature
dans laquelle l'Incrée
nous a placé, a nourri et inspiré les hommes dans leur
quête
intérieure. Aujourd'hui comme hier, nous pouvons nous harmoniser avec
la Nature et ses rythmes, retrouver les Chemins des Anciens Druides et honorer les Dieux et Déesses de Celtie
afin de trouver en nous la paix intérieure. Nous pouvons favoriser ainsi notre évolution
spirituelle et contribuer à la sauvegarde de notre environnement.
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Après
plusieurs siècles de persécutions, les Druides se rassemblent
à nouveau. Des hommes et des femmes se retrouvent pour former
le Cercle et vivre leur spiritualité au coeur des forêts ou près d'une
source; sous le regard bienveillant de la Lune ou aux premières lueurs
d'un jour naissant; sous un soleil radieux ou bien dans la fraîcheur
de la rosée du matin. Ils se retrouvent dans l'intimité des Clairières pour échanger, travailler, honorer les Dieux et vivre dans le souffle de l'Awen au coeur des Forêts du Partage.
Invocation au soleil
- Druidisme femme païenne, pratique païenne, invocation salutation au soleil
Entre Druides
1ère rencontre du Conseil des Clairières Druidiques Continentales
rituel druidique - ouverture des directions
Rituel Druidique - L'entrée dans le Cercle
femme Druide - Druidisme féminin - la femme dans le Druidisme
Cérémonie de Lugnasad - Offrandes à Tailtiu et à Lug
Rituel Druidique - Invocation à Belenos
Cérémonie de Lugnasad - Partage
Mariage druidique au cap Sizun
Méditation druidique autour de l'arbre
Cérémonie du solstice d'été - le Feu Père
Rassemblement des Druides de Bretagne
Cérémonie druidique - l'entrée dans le Cercle
Le Cercle des Druides
Invocation par la Druidesse
Cercle Druidique - La " Chaine d'union "
ituel drudique d'Alban arthan - Alban Arthan fête druidique
Druidisme - Méditation au soleil
Rituel druidique - Echanges et partages après le rituel
Druidisme - Préparation au rituel
rémonie druidique d'Imbolc, ambiuolcios - Brighid, Brigantia,
Rencontre des représentants de différentes Clairières Druidiques de France
Echanges entre Druides et Marcassin
Cérémonie du Conseil des Clairières Druidiques Continentales aux sources de la Seine
Déesse sequana - Druidisme, rituel druidique en l'honneur de Sequana
Si
vous pressentez, au plus profond de vous-même, cette affinité
avec la Nature et ses rythmes, avec les anciens Dieux et avec votre "pagus", soyez vigilant; ayez l’âme en éveil, et
peut-être qu’un jour, qui sait, au détour d'un chemin dans
la Forêt Enchantée, vous rencontrerez le Druide "sans nom
et sans visage" qui vous tendra, avec un merveilleux sourire, trois
boules de gui…
«
Tu dis que tout est illusion, néanmoins ce néant est tout.
Cet
inépuisable trésor d'apparences, le merle qui chante,
la
pluie qui tombe, l'arc-en-ciel qui se montre...
Illusion
ou rêve?... Quelle importance? ........J'AI
VU !!! »
Rite druidique à la lune
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